Cyberm@nifeste
L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la peur de la mort, autrement dit le désir, et donc l’histoire des échanges réels ou symboliques. Il n’y a jamais eu de classes sociales : que des classes psychiques.
Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, puis cadre et employé, intellectuel et ignorant – en un mot effrayeurs et apeurés en perpétuelle opposition, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt secrète, tantôt ouverte et qui finissait toujours soit par une métamorphose spirituelle, soit par l’effondrement commun des partenaires sourds aux désirs de l’autre. Et s’il y a une lutte des classes, elle n’a jamais existé qu’entre ceux de la Surclasse défiant la mort, et ceux des autres sous-classes psychiques incapables de dépasser l’état de nature et ralentissant l’évolution de toute l’espèce humaine.
Qu’est-ce que l’état de nature ? L’acceptation de toutes les injustices du vivant : la mort d’abord, mais aussi le vieillissement, la solitude de chaque être limité par les maigres possibilités de son corps physique, et évidemment les inégalités consécutives à l’écœurante prédestination génétique et dont découlent toutes les inégalités sociales.
Or aujourd’hui, grâce au courage et à l’intelligence de quelques uns, tout ceci peut enfin être changé. Grâce à la technologie rayonnante, le cybercapitalisme va enfin pouvoir apporter à chacun le bonheur qu’il est en droit de mériter, faisant surgir du chaos visible l’harmonie invisible qui en est le secret. Ainsi, grâce à la génétique, l’humanité va pouvoir repousser les limites de la mort. Nous allons pouvoir effacer les effets dégradants du vieillissement et permettre à chacun de jouir en toute quiétude de plaisirs que nous optimiserons continuellement. « Luxe, calme et volupté » ; telle sera la devise commune. Finies les inégalités et différences physiques ou psychiques : nous aurons tous les mêmes capacités. Tous se ressembleront et chacun pourra aimer en l’autre ce qu’il appréciera chez lui-même. Grâce au capital virtuel, nous pourrons enfin entrer dans cet âge d’or que l’humanité mérite depuis toujours : chacun aura selon ses désirs et ses besoins. Et nous ferons mieux que répartir : nous créerons et distribuerons à une cadence merveilleusement effrénée. Finis la solitude et l’ennui. Chacun pourra échanger avec le monde entier, rencontrer quand il le voudra qui il le désire, avoir accès à toutes les sources de savoir ou éprouver des sensations à distance. Nous rentrons dans l’ère nouvelle de l’individualisme collectiviste où chacun n’aura de compte à rendre qu’à la justesse de ses propres envies.
Évidemment, afin de permettre au plus vite une transition non-violente vers cet âge d’or, tous les moyens seront permis, en particulier la prise de contrôle de toutes les actuelles instances dirigeantes obsolètes. Il est grand temps de mettre fin aux valeurs morales périmées maintenant l’humanité dans un état d’asservissement naturel indigne de notre espèce. A cet effet, nous invitons tous ceux qui se reconnaîtront dans notre projet à rejoindre la nouvelle élite planétaire. Ce miracle, ce n’est pas Dieu, ni la politique ou la morale, qui l’accompliront, mais le Cybercapital, fabuleuse invention humaine mise à la disposition de chacun.
Les cybercapitalistes ne s’abaissent plus à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement éclatant de tout l’ordre social passé. Puissent les populations trop obéissantes trembler à l’idée d’une révolution! La Surclasse à venir n’a rien à perdre : elle a un univers à conquérir.
Cyberc@pitalistes de la planète, connectez-vous !
Voir la vidéo Cyberm@nifeste
Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, puis cadre et employé, intellectuel et ignorant – en un mot effrayeurs et apeurés en perpétuelle opposition, ont mené une lutte ininterrompue, tantôt secrète, tantôt ouverte et qui finissait toujours soit par une métamorphose spirituelle, soit par l’effondrement commun des partenaires sourds aux désirs de l’autre. Et s’il y a une lutte des classes, elle n’a jamais existé qu’entre ceux de la Surclasse défiant la mort, et ceux des autres sous-classes psychiques incapables de dépasser l’état de nature et ralentissant l’évolution de toute l’espèce humaine.
Qu’est-ce que l’état de nature ? L’acceptation de toutes les injustices du vivant : la mort d’abord, mais aussi le vieillissement, la solitude de chaque être limité par les maigres possibilités de son corps physique, et évidemment les inégalités consécutives à l’écœurante prédestination génétique et dont découlent toutes les inégalités sociales.
Or aujourd’hui, grâce au courage et à l’intelligence de quelques uns, tout ceci peut enfin être changé. Grâce à la technologie rayonnante, le cybercapitalisme va enfin pouvoir apporter à chacun le bonheur qu’il est en droit de mériter, faisant surgir du chaos visible l’harmonie invisible qui en est le secret. Ainsi, grâce à la génétique, l’humanité va pouvoir repousser les limites de la mort. Nous allons pouvoir effacer les effets dégradants du vieillissement et permettre à chacun de jouir en toute quiétude de plaisirs que nous optimiserons continuellement. « Luxe, calme et volupté » ; telle sera la devise commune. Finies les inégalités et différences physiques ou psychiques : nous aurons tous les mêmes capacités. Tous se ressembleront et chacun pourra aimer en l’autre ce qu’il appréciera chez lui-même. Grâce au capital virtuel, nous pourrons enfin entrer dans cet âge d’or que l’humanité mérite depuis toujours : chacun aura selon ses désirs et ses besoins. Et nous ferons mieux que répartir : nous créerons et distribuerons à une cadence merveilleusement effrénée. Finis la solitude et l’ennui. Chacun pourra échanger avec le monde entier, rencontrer quand il le voudra qui il le désire, avoir accès à toutes les sources de savoir ou éprouver des sensations à distance. Nous rentrons dans l’ère nouvelle de l’individualisme collectiviste où chacun n’aura de compte à rendre qu’à la justesse de ses propres envies.
Évidemment, afin de permettre au plus vite une transition non-violente vers cet âge d’or, tous les moyens seront permis, en particulier la prise de contrôle de toutes les actuelles instances dirigeantes obsolètes. Il est grand temps de mettre fin aux valeurs morales périmées maintenant l’humanité dans un état d’asservissement naturel indigne de notre espèce. A cet effet, nous invitons tous ceux qui se reconnaîtront dans notre projet à rejoindre la nouvelle élite planétaire. Ce miracle, ce n’est pas Dieu, ni la politique ou la morale, qui l’accompliront, mais le Cybercapital, fabuleuse invention humaine mise à la disposition de chacun.
Les cybercapitalistes ne s’abaissent plus à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement éclatant de tout l’ordre social passé. Puissent les populations trop obéissantes trembler à l’idée d’une révolution! La Surclasse à venir n’a rien à perdre : elle a un univers à conquérir.
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