Transformations_Escale#7
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Equipe : Mise en scène et dispositif vidéo : Georges Gagneré (F) Comédienne : Delphine Raoult (F) Images et programmation : Pedro Soler (Espagne), Gideon Kiers et Lucas Van der Velden (Pays-Bas) Développement informatique : Jonathan Marcus (USA) Lumières : Egill Ingibergsson (Islande) Création sonore : Vanessa Court (France) Direction Technique, Régie vidéo : Guy Levesque (France) Régie son : Olivier Pfeiffer (France) Emmanuelle Walter, responsable du Pôle Image à la Filature Jean - Yves Guénier, régisseur |
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Extraits vidéo de la présentation publique du 16 avril 2005
Video : Calvino - Euphémie (6') | Dialogue avec le public (extrait1- 5') | Dialogue avec le public (extrait 2-4') |
Espèces d'espaces de Georges Perec et Les Villes Invisibles d'Italo Calvino
Après l’exploration des mondes possibles de Jacques Roubaud, Georges Gagneré se tourne vers les lieux du pseudo-évident, du banal, du quotidien, au travers de Georges Perec et Italo Calvino : Dans Espèces d'espaceset Les Villes invisibles, ces derniers brisent le flux de l’ordinaire pensée, traquent l’étrangeté là où le sens commun l’a oubliée : l’espace, les espaces qui nous entourent, du plus prosaïque au plus cosmologique, d’un lit aux galaxies, de la ville au centre de la terre.
Les énumérations de Perec et les fables fantastiques de Calvino font vaciller les formes stables, nous mènent, par un parcours ironique mêlé de tendresse, vers l’indétermination toujours plus grande des espaces et des formes.
Par-delà les jeux d’une langue jongleuse, il s’agit de révéler et de conjurer notre angoisse d’être au monde, notre absolue ignorance sous le voile scientifique de notre civilisation. Mais il s’agit aussi de transformer nos évidences en questions ouvertes, et de retrouver une candeur d’enfant, des yeux ahuris qui s’arrondissent sous un étonnement prometteur d’invention.
Après quinze jours de conception d’un dispositif vidéo-scénique interactif dans l’espace des Studios, une équipe internationale, dirigée par le metteur en scène Georges Gagneré, propose la maquette du deuxième spectacle d’un Cycle Oulipo.
Après l’exploration des mondes possibles de Jacques Roubaud, Georges Gagneré se tourne vers les lieux du pseudo-évident, du banal, du quotidien, au travers de Georges Perec et Italo Calvino : Dans Espèces d'espaceset Les Villes invisibles, ces derniers brisent le flux de l’ordinaire pensée, traquent l’étrangeté là où le sens commun l’a oubliée : l’espace, les espaces qui nous entourent, du plus prosaïque au plus cosmologique, d’un lit aux galaxies, de la ville au centre de la terre.
Les énumérations de Perec et les fables fantastiques de Calvino font vaciller les formes stables, nous mènent, par un parcours ironique mêlé de tendresse, vers l’indétermination toujours plus grande des espaces et des formes.
Par-delà les jeux d’une langue jongleuse, il s’agit de révéler et de conjurer notre angoisse d’être au monde, notre absolue ignorance sous le voile scientifique de notre civilisation. Mais il s’agit aussi de transformer nos évidences en questions ouvertes, et de retrouver une candeur d’enfant, des yeux ahuris qui s’arrondissent sous un étonnement prometteur d’invention.
Après quinze jours de conception d’un dispositif vidéo-scénique interactif dans l’espace des Studios, une équipe internationale, dirigée par le metteur en scène Georges Gagneré, propose la maquette du deuxième spectacle d’un Cycle Oulipo.